
Le samedi 8 novembre 2025 à 20h, l’Ensemble Vocal du conservatoire de Sarreguemines et l’ensemble instrumental L’Insieme se produiront à l’Espace Culturel du Temple.
Programme : Johannes BRAHMS (1833 – 1897) Ein deutsches Requiem
Entrée gratuite – Panier
L’Ensemble Vocal du Conservatoire de Sarreguemines existe depuis 1978.
L’effectif des choristes est harmonieusement réparti entre les quatre pupitres Soprano, Alto, Ténor et Basses et varie entre 30 et 55 choristes en fonction des années et du programme.
Spécialisé dans les grandes œuvres du répertoire classique, par l’exécution d’œuvres religieuses ou profanes de compositeurs tels que Mozart, Beethoven, Cherubini, Fauré, Dvorak, Verdi, Vivaldi, Schubert ou Brahms pour n’en citer que quelques-uns, l’ensemble vocal propose aussi des chants plus populaires locaux et internationaux, des extraits d’opéras ou de comédies musicales pour amener la musique des chœurs au plus près des cœurs.
L’ensemble est placé sous la direction de Benoît Schaeffer
À la tête de l’Ensemble Vocal du Conservatoire de Sarreguemines depuis 2010, Benoît Schaeffer est aussi professeur de flûte traversière et responsable de l’orchestre des élèves du conservatoire. Il crée des adaptations accessibles et vivantes d’œuvres classiques pour les formations qu’il dirige.
Formé au Conservatoire Régional de Metz, il a obtenu plusieurs médailles d’or et a été flûtiste à l’Orchestre national de Metz et au Nouvel Ensemble Instrumental. Depuis 2010, il dirige des concerts mêlant chœur et orchestre autour de Mozart, Puccini, Fauré, Cherubini…
En parallèle, il cultive sa passion pour le chant lyrique et le théâtre, avec une énergie communicative qui fait vibrer les pupitres comme les spectateurs.
L’Insième, Ensemble instrumental
Flûte traversière : Benoît SCHAEFFER
Hautbois : Frédérique BUR
Clarinette : Lionel POULIN
Basson : Emmanuelle CHOPIN
Cor : Philippe JACQUES
Violon : Hélène HABIG
Violoncelle : Timothée BOHR
Contrebasse : Loïc TURPIN
Au programme de cette soirée
Au programme, « Ein deutsches Requiem » de Johannes BRAHMS, qui ne suit pas les textes traditionnels en latin mais contient des extraits de la Bible en langue allemande. Il a été accueilli avec beaucoup d’enthousiasme lors de sa première représentation (sans le cinquième mouvement) en la cathédrale de Brême le 10 avril 1868. Selon sa grande amie Clara Schumann, Johannes Brahms l’aurait composé à la suite du décès de sa mère, cette œuvre sacrée (mais pas liturgique) en sept parties (ou mouvements) dure de 70 à 80 minutes, ce qui en fait la plus longue composition de Brahms.
Les deux solistes interviennent ponctuellement, le baryton pour faire entendre l’appel angoissé de l’homme face à son destin, la soprano pour annoncer le caractère maternel des consolations futures. La conclusion résume la promesse du sermon sur la montagne. Les épisodes centraux du sixième morceau pourraient être considérés comme une version protestante du Dies irae. L’œuvre de conception humaniste, que l’auteur aurait désiré rendre œcuménique, lui assura la célébrité.
